Breuvage à l'auberge

Kick entra dans l'auberge... une auberge au nom bizarre. Il regarda autour de lui lentement sans trouver traces de Skooma ou de sucre-lune. Dommage. Il avança d'un pas lourd sur le parquet poussiéreux jusqu'à une table vide. Il fit signe au tenancier (ou tenancière?) de lui porter à boire. Aussitôt dit, aussitôt fait. Une bonne bière forte était devant lui, bien mousseuse et n'attendait qu'à être dégustée avec goût. Du coin de l'oeil, du moins à travers la visière de son heaume, il pouvait voir un Khajiit le dévisageant avec insistance. Il enleva son casque et renifla doucement son verre. Il bût gouluement ce savoureux nectar des dieux et remis son heaume protecteur. Il se leva et marcha discrètement vers l'homme, qui le fixait toujours avec la même insistance.

Kick:...

-...

Kick:...

-Quoi ?

Kick:...

-C'est la bagarre que tu veux ?

L'homme se leva rapidement, malgré sa corpulence avancée... Kick n'allait qu'en faire une bouchée, façon de parler, il n'aimait pas le gras.

Kick:...

-Mais tu va parler !?

Kick se contenta de ne rien dire et ne pris pas la peine de dégainer son épée. Il s'approcha du volumineux personnage et lui donna un coup de casque directement dans le front avec une puissance incroyable. L'homme survola trois tables avant d'aller fracasser le mur de plein fouet et de retomber lourdement sur le sol en entraînement des clients.

Kick: Hahahaha...divertissement.

Kick se dirigeaa vers une table une table un peu plus éloignée et s'endormit sur une chaîse laissant l'obèse personnage dans les bras de morphée... au moins il ne s'agissait pas de l'épée de Damoclès.

Beatrix assista au "spectacle". Elle se dirigea vers l'inconnu et le réveilla en lui lançant un seau d'eau. Elle essaya de contenir sa fureur et de rester polie.

"Excusez-moi, mais ON NE FRAPPE PAS VIOLEMENT LES CLIENTS DANS MON AUBERGE! EST-CE QUE C'EST CLAIR??"

Elle le foudroya du regard et continua, avec froideur:

"J'espère que vous avez assez d'argent pour payer les réparations dû à votre petite crise."

Puis elle repartie derrière le comptoir, tout en fixant l'Argonien d'un regard noir.

L'Argonien eut un rire mesquin après la dernière phrase de la dame.

-Il n'y a rien à réparer, sinon le pauvre homme.

Il se leva et pris l'homme volumineux sur son dos en l'entraînant dehors. Il chercha un puit dehors et parvint à en trouver un. Il l'ouvrit et y glissa le corps de l'homme. Il se réveillerait sûrement arrivé au fond. Mais avant de l'avoir lâché, il avait pris la peine de fouiller les poches du bonhomme. Il avait trouvé quelques pièces. Il se dirigea de nouveau vers l'auberge et dispersa les pièces sur le sol avant de repartir d'un pas joyeux.